Passer au contenu principal

Paramètres des cookies

Nous utilisons des cookies pour assurer les fonctionnalités de base du site Web et pour améliorer votre expérience en ligne. Vous pouvez configurer et accepter l'utilisation des cookies et modifier vos options de consentement à tout moment.

Essentiels

Préférences

Analyses et statistiques

Marketing

Abonnez vous à la newsletter - Participons

Pourquoi remplacer les outils numériques des GAFAM par des outils open source dans les collectivités ?

Titre : Pourquoi remplacer les outils numériques des GAFAM par des outils open source dans les institutions publiques
1. Les limites des outils des GAFAM pour les collectivités
Une adoption massive mais peu questionnée

Les grandes plateformes numériques des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) sont aujourd'hui omniprésentes dans les administrations publiques. Leur facilité d'utilisation, leur gratuité apparente et leur intégration dans les usages ont favorisé leur adoption rapide dans les collectivités. Pourtant, cette dépendance pose de nombreuses questions stratégiques et éthiques.

Un enjeu de souveraineté numérique

L'un des premiers enjeux est celui de la souveraineté numérique. En utilisant des services hébergés sur des serveurs à l'étranger, souvent soumis au droit américain (notamment au Cloud Act), les collectivités mettent potentiellement en péril la confidentialité des données des citoyens. Cette situation est d’autant plus préoccupante quand il s’agit de données sensibles liées à la santé, à l’éducation ou à l’action sociale.

Des logiques commerciales incompatibles avec le service public

En outre, les modèles économiques des GAFAM reposent souvent sur la collecte massive de données à des fins publicitaires ou commerciales. Bien que les versions « professionnelles » de certains services soient plus respectueuses, il subsiste une opacité sur le traitement des données. Cette logique entre en contradiction avec les missions de service public et les exigences de transparence portées par les collectivités.

2. Les avantages des alternatives open source
Transparence et respect des libertés

Les logiciels libres et open source offrent une alternative crédible et durable pour les collectivités souhaitant reprendre le contrôle sur leurs outils numériques. Ils permettent une plus grande transparence dans le fonctionnement des applications, et une vérification possible par la communauté du respect de la vie privée.

Interopérabilité et adaptabilité

L’open source favorise également l’interopérabilité et évite l’enfermement dans des écosystèmes fermés. Les collectivités peuvent ainsi s’adapter à leurs besoins spécifiques, faire évoluer les outils ou les connecter à d’autres systèmes existants. Cela favorise une approche modulaire et évolutive des systèmes d'information.

Mutualisation et coopération territoriale

Autre atout non négligeable : la mutualisation. En choisissant un logiciel libre, une collectivité peut bénéficier des développements réalisés par d'autres acteurs publics, ou contribuer elle-même à l'amélioration d’un outil utilisé à l’échelle nationale. C’est un levier fort de coopération entre territoires et de réduction des coûts à long terme.

3. Repenser les usages et accompagner la transition
Un changement technique mais aussi culturel

Passer aux outils open source ne se limite pas à un simple changement technique. Il s’agit aussi d’un changement culturel, qui implique de repenser les usages numériques dans les services. Cette transition nécessite un accompagnement des agents, une formation adéquate et une communication claire sur les objectifs poursuivis.

Impliquer les utilisateurs dans la démarche

Il est également important d’impliquer les utilisateurs dès le début du processus : en choisissant les outils, en testant les interfaces, en remontant les besoins du terrain. Cela permet une meilleure appropriation et augmente les chances de réussite du changement.

Une démarche alignée avec le numérique responsable

Enfin, cette démarche s’inscrit dans une logique plus large de transition numérique responsable. En adoptant des logiciels éthiques, durables, et respectueux des libertés, les collectivités peuvent jouer un rôle moteur dans la construction d’un numérique au service de l’intérêt général.

Valider

Veuillez vous connecter

Le mot de passe est trop court.

Partager